Inceste : Butler, Saint-Just et autres…

Albert Le Dorze*

Comme chacun le sait, l’épistémologie c’est la théorie de la connaissance. Elle étudie la constitution des connaissances valables, soit la critique des sciences destinées à déterminer leur origine logique, leur portée, leur valeur. La science ne saurait être une simple construction culturelle, sociale, Jacques Bouveresse[1], citant Musil : l’emploi de la hache au paléolithique, des leviers du temps d’Archimède, le singe qui soulève une pierre comme s’il connaissait la statique, la loi des solides, la panthère qui déduit d’une trace la présence du gibier comme si la causalité lui était familière ne sauraient se référer à une culture commune, il existe donc un régulateur commun extérieur au sujet, la possibilité d’une connaissance, d’une version quelconque de la vérité, d’une objectivité et d’expériences susceptibles d’extension, de perfectionnement. Nous ne pouvons nier des constructions sociales dans la recherche scientifique mais il existe aussi des contraintes imposées à ces constructions par le monde naturel lui-même. Impossible d’échapper à la nature, à ses lois. Le sens fondamental de la nature, selon Jules Lachelier, implique l’idée d’une existence – le fait d’être – qui se produit, du moins se détermine elle-même sans avoir besoin d’une cause étrangère.

Et l’anthropologie ne saurait être, en tant que science de l’homme, qu’une branche des sciences naturelles, une zoologie de l’espèce humaine. Broca (1824-1880) : l’anthropologie c’est « l’étude du groupe humain, envisagé dans son ensemble, dans ses détails et dans ses rapports avec le reste de la nature[2]. » C’est un ensemble de sciences ayant pour objet commun l’homme, dans sa nature physique et mentale, dans son développement préhistorique et historique d’où la remarque mélancolique de Robert Fossaert, cité par B. Lahire : « Aimez-vous Marx ? » Au fond de cette question saugrenue gisent les principales difficultés que la théorie sociale doit vaincre. Pour un physicien, la question ne se pose jamais d’aimer ou non Einstein, il fait usage de ses équations, les corrige autant que besoin et tout est dit. Mais dans l’ordre social on en n’est pas là, loin s’en faut. Les tout premiers rudiments, dont nous sommes, pour une bonne part, redevables à Marx, n’autorisent encore pas une objectivité de ce genre : il nous faudra comprendre pourquoi la théorie sociale est à ce point rudimentaire, pourquoi et comment elle est aussi inextricablement mêlée à l’histoire qui se fait[3]. » D’où le jugement sévère de Lévi-Strauss : les sciences humaines ne sont pas des sciences du tout. La trop grande personnalisation des savoirs en sciences sociales et ses effets rend difficile l’objectivité des connaissances ainsi produites[4]. Il en va comme pour Marx, de Freud, de Lacan ou de Judith Butler. L’amour est un piège pour la science. Lévi-Strauss : il aurait pu exister un modèle idéal : celui proposé par la linguistique structurale qui est vraiment une science dure, « elle se fonde sur le caractère discontinu des éléments microscopiques de la langue, les phonèmes, d’abord pour les identifier et ensuite pour déterminer les lois de leur coexistence réciproque. Ces lois présentent en effet un degré de rigueur entièrement comparable aux lois de corrélation qu’on rencontre dans les sciences exactes et naturelles[5]. » Ce qui compte pour aborder l’homme, ce n’est pas seulement la mesure, c’est d’appliquer dans son étude, la rigueur, le raisonnement mathématique afin de faire reculer les qualificatifs « ineffable » « incommensurable ». Les notions de sentiment, de fatalité, de fortuité, d’arbitraire ne seraient pas des notions scientifiques. Les systèmes se doivent d’être permanents dans le temps, indépendants des individus. Ni interprétation, ni intuition. Pourtant à la suite de Spengler, la modernité affirme que la nature est fonction de la culture. À la différence des sciences dures, mathématiques, plusieurs interprétations d’un fait naturel seraient possibles, ce qui imposerait le relativisme culturel et cognitif. Pour Sokal et Bricmont cela ouvre la porte à de multiples Impostures intellectuelles[6].

Il faut considérer Freud pour ce qu’il a voulu être : un scientifique. Mais n’y aurait-il pas quelques erreurs manifestes dans le cursus ? Nul scientifique, ce jour, comme Freud dans le Moïse, (1914) affirmerait que la science place la perception sensorielle à l’arrière-plan de l’idée abstraite, que la paternité est supérieure à la maternité assimilée aux valeurs sensorielles. En 1925, dans Conséquences psychiques de la différence anatomique entre les sexes, le clitoris est qualifié de petit organe caché, le pénis en étant une « réplique supérieure ». La masturbation clitoridienne est masculine et l’élimination de la sexualité clitoridienne est une condition de la féminité.

L’analyse freudienne installe les complexes de castration et d’Œdipe comme des découvertes universelles et hors-temps, de véritables structures. La libido est unique et masculine. Le petit garçon est amoureux de sa maman, il hait son père qui le menace de castration, de féminisation. Il perçoit la différence des sexes ‒ importance de la perception ‒. Il se construit psychiquement une représentation surmoïque de ce père craint mais admiré. Il devra activement chercher pitance sexuelle ailleurs. D’où pour éviter la guerre entre tribus, de possibles échanges de femmes entre communautés. L’Œdipe de la petite fille est différent. Elle aime sa mère, mais ne craint pas la castration pour elle-même, déjà effective. Elle désire posséder ce glorieux pénis dont elle découvre, véritable choc, que sa mère en est dépourvue. La libido de la petite fille glisse maintenant jusque dans une nouvelle position passive. Elle renonce au désir du pénis pour le remplacer par le désir d’enfant et dans ce dessein elle prend le père comme objet d’amour. La mère devient un objet de sa jalousie, la petite fille tourne en femme. Elle doit se détacher d’un objet de même sexe, la mère, jusqu’à un objet de sexe différent. L’enfant remplace symboliquement le pénis mais il existe d’autres symboles possibles : les fèces, l’image esthétique du corps. La prohibition de l’inceste qui irait au-delà du fantasme ne concerne vraiment que la relation mère-fils. La relation père-fille n’étant pas concernée par la terrible menace de castration. La petite fille ne demanderait pas d’ailleurs de l’amour, mais un substitut phallique. J. Chasseguet-Smirgel : « Le complexe d’Œdipe féminin est une formation secondaire dans laquelle la fille poussée en raison de ses désirs narcissiques de masculinité[7]. » Et si la communauté civilisée demande des sacrifices pulsionnels affectifs ou qui concernent les enfants, il n’est pas certain que la femme s’y soumette.

Pirouette permise par la logique phallique ? E. Roudinesco : l’existence d’une libido unique n’exclut pas celle de la bisexualité. En effet dans la perspective freudienne, aucun sujet n’est détenteur d’une pure spécificité mâle ou femelle. En d’autres termes, s’il y a monisme sexuel cela veut dire que dans l’inconscient et dans les représentations inconscientes du sujet (qu’il soit homme ou femme) la différence des sexes n’existe pas. La bisexualité, qui est le corollaire de cette organisation moniste de la libido concerne donc les deux sexes. Non seulement l’attirance d’un sexe pour l’autre ne relève pas d’une complémentarité, mais la bisexualité dissout même l’idée d’une telle organisation[8]. Hétérosexualité, homosexualité, bisexualité, même combat ?

Selon Freud, le vagin anatomique et la sexualité utérine ne seraient découverts qu’à la puberté. Ernest Jones a refusé cette « extravagance » et invoquait avec nombre de féministes une nature féminine, la fausseté du jugement moniste et le ridicule du « devoir abandonner » le clitoris pour le vagin afin d’accéder à la féminité. En effet, Freud, tout à la logique phallique, a plutôt négligé la phase commune au garçon et à la fille, celle concernant la relation primitive, archaïque, exclusive mère-enfant particulièrement longue et refoulée chez la fille où dominent l’investissement affectif, la sensation, le sensible. Données sur lesquelles se sont appuyés Mélanie Klein, Winnicott, l’école anglaise. La saisie langagière par la lettre du signifiant – totem de l’école française lacanienne – implique le deuil radical avec la chose-mère archaïque. L’abolition de l’unité duelle mère-enfant est nécessaire car elle fonde le je qui désire, qui symbolise, qui affronte la langue maternelle commune enracinée dans le corps. Lacan : le langage est une élucubration de savoir sur lalangue. et l’efficacité symbolique suppose l’affranchissement de l’affect, du pathos. Mais il est difficile de récuser un mouvement diachronique car avant la perception d’un objet et de son hallucination celui-ci est investi. La notion de représentation d’objet n’a de sens que par les affects de plaisir et de déplaisir liés à la satisfaction des besoins. L’objet ne pourra jamais être totalement figurable ni totalement dit dans le discours. Et en ce qui concerne la sexualité féminine le transfert se supporterait essentiellement dans cette relation à la mère. Tâche difficile pour beaucoup d’analyste hommes sauf si leur bisexualité est reconnue.

Telles sont, sommairement les données qui fracturent le mouvement psychanalytique. Il s’agit de théories, de praxis, internes à ce qui se veut une science. Il en va tout autrement pour Judith Butler. Elle n’interroge pas les conséquences du dualisme sexuel ou de genre, cet éprouvé subjectif du sexe, mais la bicatégorisation sexuelle en soi. La fétichisation sociale de la différence anatomique des sexes lui paraît exorbitante, ce d’autant plus que les données physiologiques sur lesquelles s’appuie Freud sont fausses. Le corps aussi, langage et plaisirs, est une construction sociale. À chacun de choisir son sexe et son genre. L’individu n’est pas totalement déterminé, il peut agir. Il peut varier ses plaisirs. Le pouvoir, certes, nous empêcherait d’être heureux mais une transformation est possible : pas de côté, travestissement, jeu, théâtre, ironie provocatrice. Pas de catégorisation stable mais un constructivisme culturel variable selon le temps. Il est impossible de concevoir une structure symbolique mathématique extérieure au sujet qui le déterminerait et lui permettrait d’échapper à l’histoire et à ses aléas. Les implications hétérosexistes de l’Œdipe condamnent la divinisation du phallus.

Ce serait cher payé. Et si la prohibition de l’inceste est à la base de la conception psychanalytique de la culture, il faut affirmer fermement que « le tabou de l’inceste fonctionne alors de pair avec le projet racialiste de reproduction de la culture [les cultures minoritaires valent la haute culture blanche, masculine] et, dans le contexte français de la reproduction de l’identification implicite de la culture française et de l’universel[9]. » Héritage de la Révolution. La psychanalyse française du signifiant se veut aussi universelle. La Révolution a voulu proclamer le droit mais ici il s’agit des droits démocratiques des minorités. Seul compte pour Judith Butler dans la recherche des plaisirs, le consentement éclairé des adultes, tout en sachant que la domination existe, comme dans le sado-masochisme féminin. J. Butler, à la suite de Foucault veut substituer à la métaphysique du désir une éthique non répressive. Comment se situer par rapport aux normes, comment gérer la violence, la dissymétrie ? Toute appropriation identitaire ne peut se faire qu’au détriment d’autres possibles.

Le refus butlerien, politique, du tabou de l’inceste rejoint celui de Sade dans Français encore un effort si vous voulez être républicain et dans Les crimes de l’amour pour qui il est interdit d’interdire : l’homme qui détruit son semblable est à la nature ce que lui est la peste ou la famine… en un mot le meurtre est une horreur, mais une horreur souvent nécessaire, jamais criminelle, essentielle à tolérer dans un Etat républicain. Transgression naturelle ? Sade estime que l’inceste, c’est l’amour absolu, l’amant se double d’un père. Contestation de l’ordre social et religieux.

Républicain pour qui l’inceste dans une société civilement idéale, vierge de toute corruption, après une révolution réussie, ne saurait être condamné : Saint-Just. Constat : les hommes s’occupent de leur maison et de leurs intérêts et guère de la Nation, de la communauté sociale. Apathiques, ils sont divisés, Or la société existe en dehors du gouvernement, la loi ne suffit pas. Il s’agit ni plus ni moins, par la grâce de la révolution, de créer un homme nouveau et un tout aussi nouveau lien social : nouveau calendrier, nouvelles fêtes, nouvelle pédagogie. Il faut établir une communauté fondatrice des affections. La révolution fait pénétrer ces valeurs au plus profond du corps, du cœur de l’individu qui devient un citoyen vertueux, régénéré. Il faut faire une cité, créer des institutions républicaines dans ce but. La violence, la guerre, l’inimitié, la sauvagerie ne sont pas naturelles, elles ne peuvent être que l’œuvre de la corruption liée aux contre-révolutionnaires. Robespierre : « L’instinct individuel est un enjeu social. » Il faut établir de la réciprocité, une amicale confiance, une religion civile des droits de l’homme. L’éducation nationale républicaine vise la raison, le concept. Ce qui doit aboutir au certificat d’études primaires pour chaque citoyen, véritable sésame qui autorise la participation au contrat social, au vote. Mais l’éducation concerne aussi le thymos, la volonté, le courage sensible. Saint-Just : les sentiments de l’âme sont le présent de la nature et le principe de la vie sociale. Pour lui, les émotions ne peuvent être considérées que comme des réactions au beau, au juste. Ne pas oublier le rôle primordial du pathique, du ton fondamental freudien dans la clinique psy. Par excès, la manie, la mélancolie transforment les sujets malades en « insensés », à protéger dans les asiles. Mais il convient de ne pas oublier non plus que Pinel avec l’aide de Pussin à la Salpêtrière (1793) a brisé leurs chaînes considérant que chez tous les aliénés persiste une part de raison qu’il convient d’augmenter, par un traitement moral, legs de la révolution. Pour Pinel c’est la raison qui crée le sens commun.

Les veilleurs citoyens communaux doivent contrôler les fonctionnaires qui s’arrogent des prérogatives en appliquant les lois gouvernementales venues d’en haut. Or le fondement de la société civile, c’est la morale. Mais pas de fédéralisme qui brise l’unité du peuple, qui détruit les rapports humains. L’harmonie règne. Tous les hommes sont naturellement bons. Le commerce, l’économie doivent être doux aux malheureux. Riches et pauvres sont unis dans l’amour de la Nation. La Révolution entre donc dans les mœurs et les coutumes. La guerre civile ? Conséquence des œuvres des traîtres, des religieux qui empêchent la naissance de cet homme nouveau enfin régénéré. Le bonheur est une idée neuve en Europe. La liberté ou la mort, pas de liberté pour les ennemis de la liberté.

L’amitié naturelle est sacrée. Les cœurs sont égaux, ils possèdent le sentiment du bien et du mal. : « Tout homme âgé de vingt et un ans est tenu de déclarer dans le temple de la Raison quels sont ses amis et cette déclaration doit être renouvelée tous les ans dans le mois de ventôse. » Celui qui n’a pas d’ami doit être banni, si quelqu’un quitte un ami, il doit s’en expliquer publiquement, dans le temple communal. Il s’agit d’une amitié horizontalement contraignante qui limite les opinions, permet de résister, à la base, à l’oppression ennemie. La communauté amicale, révolutionnaire ne saurait exploser. La langue citoyenne commune ne tolère pas les patois individuels.

Aussi, toute manifestation négative ne saurait être que l’œuvre non d’un citoyen mais d’un ci-devant non touché par la régénération, apôtre du faux. En aucun cas le citoyen ne se confronte à une pulsion de mort, destructrice, interne, inconsciente qui se détournerait contre l’extérieur, le monde, inéluctablement hostiles. Causalité totalement externe. Le moi ne saurait être conflictuel. Dans le fond, il s’agit d’une nouvelle version du message christique, « Aimez-vous les uns les autres comme Dieu vous aime », en remplaçant Dieu par Nation ou Être suprême. Comment faire pour rendre l’amour obligé ? La position révolutionnaire n’est pas identique aux Lumières kantiennes, à la devise : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement. » L’homme doit sortir de son état de tutelle. Kant notait son insociable sociabilité, en proie aux passions négatives. Il doit assumer sa responsabilité individuelle. Tout être doué de Raison reste punissable même s’il invoque son hérédité, sa mauvaise éducation, pour s’accorder des circonstances atténuantes.

Dans la configuration proposée par Saint-Just la psychanalyse se doit de rejeter – castration –, tout son appareillage mortifère porteur de culpabilité, de haine, d’agressivité individuelle qui s’opposerait au collectif. La haine ne saurait précéder l’amour, ce qui rendrait difficile la communauté des affects. Comme le dit Adorno[10] à propos de Karen Horney, d’Erich Fromm et des révisionnistes freudiens dans La psychanalyse révisée, il s’agit toujours, in fine, d’adapter le sujet humain au monde qui est le sien alors que la théorie freudienne a fait exploser cette illusion. Adaptation heureuse, pulsion sexuelle, transfert n’ont rien à voir. Est-ce contournement de Freud de considérer qu’il n’existe pas de frontières, de moi-peau ‒ or l’homme ne peut vivre sans peau ‒ entre le monde extérieur et le corps ? Position qui ne va pas nécessairement de soi. Il s’agirait d’une vision cosmologique, langagière aspirant à la mathématique, universelle mais qui ferait l’impasse sur d’éventuelles singularités du biologique dans l’éphémère court-circuit vital existant entre la mort et La mort.

Judith Butler aussi refuse la philosophie d’un corps qui limiterait les plaisirs. Le souci de soi est le maître mot de sa propre gouvernementalité. Mais Saint-Just, croyant en une nature pourvoyeuse de bien, du beau peut écrire à propos de l’inceste : « Observez les mœurs, les lois des différents peuples, les plus corrompus avaient aussi le plus l’horreur pour l’inceste, les peuples innocents n’en avait point d’idée. » La famille régénérée est toute de pudeur naturelle, vertueuse.

* Psychiatre, Psychanalyste, membre du CIPA.

[1] Bouveresse Jacques. Prodiges et vertiges de l’analogie. Paris : Editions raison d’agir ; 1999, p. 94.

[2] Broca. Cité par Lalande André. Vocabulaire technique et critique de la philosophie. Paris : PUF, 1980, p. 62.

[3] Lahire Bernard. « Aimez-vous Bourdieu ? » Paris : L’Obs. 27/01/2022 ; n°2988, p. 65.

[4] Lahire Bernard. Ibid. p. 65.

[5] Lévi-Strauss Claude. « Mathématiques de l’homme. » Bulletin international des sciences sociales. Paris : UNESCO, 1954 ; volume VI, n°4, p. 643-653.

[6] Sokal Alian, Bricmont Jean. Impostures intellectuelles. Paris : Odile Jacob ; 1999.

[7] Chasseguet-Smirgel Janine. « La théorie psychanalytique de la sexualité féminine » Psychanalyse et psychologie médicale. Encyclopédie de la psychologie. Paris : Nathan ; 1972, p.232.

[8] Roudinesco Elisabeth, Plon Michel. « La différence des sexes. » Dictionnaire de la psychanalyse.

Paris : Fayard ; 1997, p. 222-225.

[9] Butler Judith. Défaire le genre. Paris : Editions Amsterdam ; 2006, p. 144.

[10] Adorno Théodor. La psychanalyse révisée. Paris : Editions de l’Olivier ; 2007.