Les séminaires interdisciplinaires
Ces séminaires sont organisés en visioconférence
Un social possible ?
De l’habitat à l’habiter : Les espaces et les lieux
Séminaire de recherche
Sous la direction de Marie-Laure Dimon et Louis Moreau de Bellaing.
Le troisième lundi du mois d’octobre 2022 à juin 2023,
de 20h30 à 22h30.
Email : m.l.dimon@cipa-association.org
Email : l.moreaudebellaing@gmail.com
Depuis la pandémie, le confinement et maintenant la guerre en Europe, nous nous sommes interrogés sur l’importance donnée à l’habitat, nommé aussi l’abri, le logement, le territoire ; importance aussi de l’habiter en nous rapprochant du concept de « la maison natale » et la transmission, mais aussi de « la maison originelle » celle de l’intime, le « soi pour soi » à la source d’un relationnel sensible. La signification de ces deux termes est donc très différente par le sens et la place qu’ils prennent dans nos vies. Faut-il considérer l’habitat comme un invariant anthropologique ? Et l’habiter, le chez soi, faut-il le considérer dès la notion du vivant dont l’espèce humaine en fait partie ? Ce chez soi commence in utero dans le corps de la mère. Que se passe-t-il dans un autre lieu, le corps propre dont le corps du psychique est en relation avec d’autres lieux, ontologique et commun partageable ? Les passerelles et les liens entre ces différents corps invitent à réfléchir aux notions d’intérieur et d’extérieur, comme lieux d’inscription de l’espace et du temps.
Nous étudierons les textes de :
I. Bernateau, D. R. Dufour, A. Le Dorze, M. Levivier, G. Perec, J.-M. Vidal.
CIPA Paris
Personnes concernées : psychanalystes, anthropologues, médecins
et enseignants intéressés par l’articulation des champs individuel et social.
L’originaire dans le monde : amour/haine ?
Séminaire de recherche
Sous la direction d’Agnès Antoine et Marie-Laure Dimon.
Le quatrième jeudi du mois, d’octobre 2022 à juin 2023,
de 20h30 à 22h30.
Email : agnes.antoine@ehess.fr
Email : m.l.dimon@cipa-association.org
Notre recherche porte sur la notion d’originaire, et ses traits d’amour et de haine, dans leur aptitude à fonder la rencontre, et ses traits d’amour et de haine de trajets individuels et collectifs avec le monde. Cette année, nous envisageons d’approfondir cette notion à partir de l’œuvre de Geneviève Haag et de son analyse à partir du socle de la sensorialité et ses protoreprésentations. Nous étudierons le Moi corporel dont elle perçoit la sensorialité dès les premières sensations. L’observation directe du polysensoriel dans la clinique ouvre sur le statut de l’image motrice et sa fonction de représentance mais aussi sur les figurations corporelles présymboliques permettant de différencier le moi corporel de l’image corporelle. Nous continuerons cette étude du lien corps/sensorialité/psyché avec l’œuvre de Joyce McDougall. Elle explore le langage archaïque protosymbolique. Ce langage infraverbal est fait de messages tactiles, sonores, olfactifs entre la mère et le bébé. Les « enveloppes narratives » peuvent alors faire défaut dans la constitution de l’unité psyché-soma et être à la source de phénomènes somatiques, comme le relève la clinique des polysomatisants, l’enfant n’ayant pu suffisamment habiter le corps de la mère, « un corps pour deux ».
Nous étudierons les textes de :
D. Anzieu, C. Bergeret-Amselek, C. Dechaud-Ferbus, G. Haag, J. McDougall,
S. Missonnier
Personnes concernées : psychanalystes, psychologues cliniciens, psychanalystes de groupe et de couple.
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Inscription annuelle : 50 € – Contacter l’organisateur